Parce que je vous concocte des trucs. Alors avant d’annoncer la chose en public, je prends une bonne respiration.

Depuis quinze jours, je dessine en prenant mon petit déjeuner. Et depuis quinze jours, je ressens ce moment si particulier où l’image vient te visiter et te met en mouvement : celui de l’inspiration.

Bonne année à toustes !Je vous souhaite de grands voyages psychotropiques, de furieuses transes extatiques et de belles hallucinations hypnopompiques.Le vaisseau Kartaline est prêt au décollage, je suis Néroli et si vous le voulez bien, suivons ensemble les routes de la folie.😉

J’aime ces bains de couleurs saturées ! Dessin traditionnel et colorisation digitale. J’ai bien essayé au crayon de couleur, mais je n’avais à ma portée que les crayons prêtés par mes gentils voisins…les pires crayons de couleur que j’ai utilisé 🙂 Et étrangement, ce dessin réalisé au coin du feu dans un climat de grande tranquillité m’a été inspiré par une énième conférence de Thomas Pesquet qui se veut grand défenseur de l’environnement après avoir vu notre planète en sale état depuis sa fusée. J’en suis profondément choquée. Il a le droit de porter les valeurs écologiques, bien entendu. Mais il y a une certaine indécence dans son propos je trouve. J’ai écris une lettre à Thomas Pesquet, et je me suis calmée avec un dessin 🙂 Keep calm and draw est ma devise !

De façon inexpliquée j’ai développé un fort attrait pour les baleines dans mes dessins. Cela a commencé il y a deux ans. Régulièrement elles viennent donc nager sur le papier. Cette semaine, j’avais particulièrement envie de calme et de tranquillité. Et quoi de plus doux qu’une forêt brumeuse survolée par une baleine 😉 Et pour l’occasion j’ai mélangé plusieurs media : bombe de peinture, posca, crayon de couleur et peinture acrylique.

Je faisais la sieste. Sommeil profond quand soudain, une image insistante apparaît dans ma tête. Je la vois clairement comme si j’avais les yeux ouverts et qu’elle se présentait devant moi. Ni une ni deux, je me mets au travail sur un fond à la bombe de peinture que je jugeais raté. Et en faisant ce dessin, m’est revenu le texte d’Alain Veinstein : Au fond je ne demande pas l’impossible : juste que le noir, de temps à autre, soit lavé de rose et de quelques flammes orange, qu’une salve de lueurs bleutées le crible par intermittence. Que j’en puisse retenir l’éclat avant d’arriver en bas où le noir n’a pas son pareil pour que tout rentre enfin dans l’ordre. Je sais de quoi je parle : chaque fois que j’arrive en bas, je suis frappé de cécité, je dois rêver pour voir.

Depuis quelques semaines, j’ai envie de me replonger dans des univers surréalistes. J’aime l’idée de laisser l’imaginaire faire le travail de composition en s’affranchissant des règles de ladite composition et en se libérant également du « bon sens » narratif. Ces mondes absurdes racontent la liberté de créer et de raconter.

Aujourd’hui, on accrochait les images renversantes de la talentueuse Eloïse Baslé (avec mes poèmes dessus) sur les jolis murs du café associatif Le cause toujours (un grand merci à Noémie !).Ce jeudi 3 novembre, c’est donc le Vernissage de VORTEX·TE-TOI ! Et pour vous ambiancer en amont, vous pouvez écouter les textes de l’expo par ici : https://www.kartaline.fr/poesie-a-lire-ou-a-ecouter/

Chaque fois que je rentre chez moi où le ciel est grand, je rends grâce pour avoir une si belle étendue étoilée au dessus de ma maison. Et cette vision dont je ne me lasse pas invite à des rêveries un peu folles.

Sun city www.kartaline.fr

Tadaam ! Une ptite balade à Suncity ?Et il est en vente sur la boutique de Kartaline ! (On ne m’a encore jamais acheté d’original, si vous êtes la/le premier.e, une petite surprise sera glissée dans le colis;)) Pour le commander c’est par ici : https://www.kartaline.fr/produit/sun-city/ Merci pour le soutien que je reçois, certain.es d’entre vous sont fidèles au poste dès que je partage un dessin, ça me touche ! <3

Les nuits d’automne que nous vivons cette année ne sont-elles pas magnifiques ?

J’imagine souvent que mes dessins se concrétisent dans la réalité, et qu’au détour d’un chemin de forêt, dans une clairière enveloppée de nuit, une forme lumineuse se dresse et délivre un message poétique. C’est ce que j’aime avec le dessin : agrandir notre regard sur le monde, inventer d’autres potentialités et surtout : POÉTISER LE RÉEL.

J’avais plein d’idées pour habiller ce fond réalisé à la bombe de peinture. Parmi ces idées il y avait aussi celle de laisser le fond tel quel. Et puis finalement, je me suis laissée saisir par l’improvisation. Processus doux-amer. On se laisse porter mais on a aussi l’impression de ne pas aller là on devrait aller, là où on avait prévu d’aller. Dans ces cas-là, le résultat me semble comme étranger à moi-même.

Et si on se faisait peur ? Pour aborder sans crainte la pratique du dessin, je vous propose aujourd’hui de dessiner vos peurs ! Donnez leur un nom, dessinez-les librement et … riez-en !!

Amoureuse des ondes, cette fois-ci c’est sur celles de Radio Méga que j’ai été invitée à présenter mes activités poético-dessinées. C’est l’équipe de la Bobine Romanaise qui m’a interviewée. L’émission donne la parole aux romanais.es et habitant.es des communes alentour. A 31’15, je vous donne rendez-vous. A 40’35 je vous parle de la façon dont je pratique et je conçois le dessin A 52’20 je vous fais la lecture. A écouter en suivant ce lien. A vous l’antenne !

L’atelier que j’animais à la maison de quartier Saint Nicolas ce 29 septembre a donné lieu a de belles productions crayonnées. Passées les premières craintes de chacun.es, nous avons pu, ensemble aborder trois moments dessinés : Un dessin pour exprimer ses maux Un second dessin pour se faire plaisir, se faire du bien, se faire un cadeau Un troisième dessin, collectif et joyeux ! L’atelier s’est terminé par la visite de notre musée éphémère : chaque dessin avait trouvé sa place sur les murs de la salle, et nous avons pu profiter des formes, des couleurs et des douces dingueries qui reposaient sur le papier.

…l’homme qui dessinait au fil de sa pensée. Le monde du dessin a perdu cette semaine un dessinateur de génie. Kim Jung Gi dessinait de grandes fresques, à l’encre, sans croquis préparatoire ; en suivant seulement son instinct. Son dessin est parlant, mouvant voire agité et exubérant. Tant de spontanéité ! Tant de détachement quant au sujet ! Voilà une source majeure d’inspiration pour celles et ceux qui souhaitent libérer leur façon de dessiner.

C’est le titre d’un événement pour lequel on m’a commandé ce visuel. L’occasion pour moi de m’adonner au plaisir de transformer mes dessins traditionnels en nouveaux visuels numériques, remaniés, repensés, découpés, recolorisés. La magie première du flow qui se poursuit sans autre fin que celle qu’on décrète, un régal !

Les scènes ouvertes de l’association Les Murmures de L’Onde, à la MJC du Grand Charran (Valence) reprennent leur cadence mensuelle ! Et pour cette nouvelle année, l’affiche que j’avais réalisée pour l’association est toujours utilisée. Je découvrais la magie du néon et je ne me privais pas d’en mettre dans tous mes dessins.

Hey ! Hier sur les ondes Radio Saint Ferréol vous avez pu entendre le second épisode de ma chronique Chez Néroli, la chronique crayonnée que je propose tous les lundis à 12h30. On a essayé de se détendre avec un dessin, malgré la résistance d’un stylo plume récalcitrant. Pour celleux qui auraient loupé ces aventures dessinées, c’est possible de les écouter en ligne ici : https://www.radiosaintfe.com/emi…/liste/detail/chez-neroli

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