Halte à Orange. Le voyage à vélo, c’est une occasion en or de dessiner sans soucis de bien faire. Peu de matériel, pas de plan de travail. On fait avec ce qu’on a.
Et en général on a un coeur. Alors ce midi, avant de reprendre la route, je dessine avec mon coeur.
Et pendant que les chibanis du coin refont le monde près de moi, je regarde discrètement leurs visages ridés. Et je pense à Lehu, âme sans maison mais avec plein d’histoires à raconter. J’ai partagé le petit déjeuner avec lui ce matin et son visage était une histoire à lui tout seul.
Et ce joueur de luth alors ? Quelle histoire est-il en train de nous raconter ?